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Les familles d’âmes : et si nous étions venus avec une mission ?

  • Photo du rédacteur: Zarah Medium
    Zarah Medium
  • 25 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 juin


les familles d'âmes


Pourquoi certains naissent avec un élan naturel à aider, soigner, protéger, ou transmettre ? Pourquoi d'autres se sentent appelés à explorer, construire, guider, ou simplement apaiser ?

Et si, au-delà des apparences, nous faisions tous partie d’une famille d’âme, un groupe d’âmes partageant une essence commune, une vibration spécifique, une mission dans l’incarnation ?

Ce concept trouve ses racines dans plusieurs traditions spirituelles et ésotériques :

  • Dans la tradition kabbalistique, chaque âme est vue comme une étincelle issue d’une lumière primordiale, envoyée pour accomplir une tâche particulière. L’âme est composée de cinq niveaux :

    • Nefesh : l’âme vitale, reliée au corps et aux instincts

    • Ruach : l’âme émotionnelle et morale

    • Neshama : l’âme intellectuelle et spirituelle

    • Chaya : la vie transcendante, perception de l’unité

    • Yehida : l’unité divine, l’étincelle inséparable de la source

  • Les enseignements du soufisme parlent de “fraternités de lumière”, des âmes venues ensemble pour servir l’Amour divin à travers la beauté, la sagesse ou la justice.

  • Dans l’hindouisme, les âmes sont vues comme des fragments de la conscience universelle (Atman), voyageant en groupes pour expérimenter le Dharma (le juste chemin).

  • Dans le bouddhisme, bien que la notion d’âme permanente soit remise en question, il existe l’idée que certaines consciences, les bodhisattvas, choisissent de se réincarner pour aider les autres à sortir du cycle de la souffrance (samsara).

  • Dans le christianisme mystique (inspiré de Maître Eckhart, Sainte Thérèse d’Avila ou Saint Jean de la Croix), certaines âmes sont considérées comme “amies de Dieu”, incarnées pour répandre sa lumière sur Terre par l’exemple, la prière ou l’amour silencieux.

  • Dans l’islam soufi, chaque âme est vue comme un reflet du divin, ayant un rôle spécifique à jouer dans la manifestation du Nom divin qu’elle porte. L’âme est considérée comme une “particule de Dieu” envoyée pour revenir à Lui par la beauté et l’amour.

Plus récemment, des auteurs comme Edgar Cayce, Dolores Cannon, Michael Newton, Matt Kahn ou encore Anne Givaudan ont évoqué ces familles dans le cadre de régressions, lectures akashiques ou perceptions intuitives.

Loin d’être une théorie rigide, c’est une lecture symbolique de nos élans profonds, une grille de compréhension de notre “couleur d’âme”, un langage pour parler du mystère qui nous habite.

Approfondissement : archétypes d’âmes, correspondances et réincarnation

Archétypes d’âmes : figures intérieures et rôles sacrés

Certaines traditions — chamaniques, mystiques ou psychologiques — parlent d’archétypes d’âme : des figures universelles qui incarnent un type de sagesse, un rôle ou un rayonnement particulier.

Quelques archétypes spirituels récurrents :

  • Le Guérisseur : transforme la douleur en éveil

  • Le Visionnaire : capte et transmet la vérité subtile

  • Le Gardien : soutient sans se montrer

  • Le Bâtisseur : crée et stabilise

  • L’Éveilleur : dérange et éclaire

  • L’Alchimiste : transmute l’ombre en lumière

Ces archétypes sont des guides, pas des étiquettes. Ils peuvent évoluer ou se combiner selon les étapes de vie.

Correspondances entre traditions : un langage universel

Tradition spirituelle

Vision de l’âme

Mission ou finalité

Kabbale

Étincelle divine à 5 niveaux

Réunir matière et lumière, faire retour à la source

Hindouisme

Atman, fragment du Brahman

Réalisation de l’union (moksha)

Bouddhisme

Flux de conscience, pas d’âme fixe

Libération du cycle de la souffrance (nirvana)

Soufisme

Reflet unique de Dieu

Rayonner l’amour, beauté et justice

Christianisme mystique

Âme créée à l’image divine

S’unir à Dieu par l’amour et le service

Ésotérisme contemporain

Âme missionnée

Éveiller, soigner, réparer, transmettre

La réincarnation : apprentissage et retour à l’essence

Dans de nombreuses traditions, l’âme revient s’incarner pour expérimenter, guérir, évoluer.

Elle vit des expériences contrastées, parfois avec les mêmes âmes, dans des rôles inversés, pour mieux intégrer certaines vérités.

Des notions clés :

  • Karma : non comme punition, mais comme mémoire d’évolution à équilibrer

  • Contrats d’âme : accords avant incarnation pour s’aider mutuellement à grandir

  • Familles d’âmes : collectifs qui se soutiennent à travers les cycles

  • Archétypes récurrents : certaines âmes reviennent sous un même archétype jusqu’à ce qu’il soit pleinement réalisé

L’incarnation est donc vue comme une école — et l’oubli comme un passage nécessaire à l’apprentissage.

Ces dimensions offrent un éclairage complémentaire à la vision des familles d’âmes : elles l’ancrent dans une sagesse universelle et un mystère partagé. Au fond, quelle que soit la tradition, l’essence du message reste la même :




L’âme vient pour aimer, se rappeler, et révéler sa lumière.


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